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![]() L’air est constamment en mouvement. A l’échelle planétaire, ces mouvements forment la circulation générale de l’atmosphère, qui transporte la chaleur de l’équateur vers les hautes latitudes et ramène l’air froid vers les tropiques. ![]() Source: Curiosphere.tv visible avec Internet Explorer, Opéra, Safari, mais pas Firefox
Imaginons un avion qui voyage en ligne droite du pôle Nord à l’équateur et qui parcourt cette distance en une heure. Puisque la Terre tourne sur elle-même à la vitesse de 15¾ par heure, l’avion aura dévié de 15¾ lorsqu’il atterrira. Cette déviation, appelée force de Coriolis, agit sur tous les corps en mouvement autour de la Terre, y compris les vents. Elle tend à infléchir tout déplacement à droite de la cible visée dans l’hémisphère Nord (à gauche dans l’hémisphère Sud). L’explication du phénomène fut donnée en 1835 par Gustave Coriolis.
L’air se déplaçant à la surface du globe bouge à des vitesses différentes en fonction de la rotation de la Terre, ce qui se traduit sur une carte par une déviation. Par contre, l'effet Coriolis sur le sens de rotation de l'écoulement de l'eau dans un lavabo est fausse. Du fait de la faible valeur de la vitesse angulaire de la Terre, la force de Coriolis n'a aucun effet pertubateur sur les mouvements, cette pertubation se manifestant sur de grandes distances ou sur de longues durées
La vitesse du vent est proportionnelle au gradient de pression, qui exprime les variations de pression dans un même plan horizontal. Comme la direction dans laquelle souffle le vent est soumise à la déflexion due à la force de Coriolis, l’air tourbillonne autour des centres de basses pressions.
Plus une dépression est creuse, plus elle aspire l’air alentour et plus les vents sont forts. C’est la raison pour laquelle, les cyclones et les tornades, avec de minuscules noyaux, génèrent des vents aussi violents. Sous les tropiques, la forte chaleur de surface induit de très basses pressions, et génère des vents violents.
Les vents sont toujours plus forts en mer que sur terre. En effet, les forces de frottement sont plus faibles sur l’eau que sur le sol, où les obstacles sont nombreux. C’est en mer que l’on trouve les plus grands fetchs, les distances sur lesquelles le vent reste constant. Le plus long fetch de la planète s’observe dans l’océan Austral, où les vents tournent autour du globe sans y rencontrer aucune terre. C’est dans ces eaux qu’ils sont les plus violents et que les houles ont les plus fortes amplitudes.
Mise au point en 1805 par l’amiral anglais Francis Beaufort, l’échelle de Beaufort se sert des effets du vent sur la mer pour exprimer sa force. À l’aide des anémomètres, on est aujourd’hui capable de mesurer précisément la vitesse du vent, ce qui permet d’établir des correspondances avec l’échelle de Beaufort.
Sur la côte George V, en Antarctique, les vents soufflent en moyenne à 320 km/h.
Le record terrestre de vitesse du vent est de 513 km/h. C’est la vitesse d’une rafale mesurée en mai 1999 dans une tornade en Oklahoma.
Bien que le vent puisse, en un endroit donné, souffler de toutes les directions, les statistiques sur une longue période définissent généralement une direction préférentielle correspondant à ce que l’on appelle le vent dominant. La circulation générale de l’atmosphère dessine des ceintures de vents dominants autour du globe. Chaque hémisphère terrestre est entouré par trois boucles de circulation atmosphérique:
Ces boucles sont régies par des mouvements ascendants et descendants, ainsi que par des déplacements horizontaux dus au gradient de pression et à la force de Coriolis. Dans chaque circuit, l’air chaud monte, se déplace en altitude, redescend lorsqu’il s’est refroidi, puis se réchauffe de nouveau lorsqu’il se déplace en surface selon une direction invariable. La cellule polaire : les hautes pressions qui règnent sur les pôles expulsent l’air de surface. Celui-ci se réchauffe progressivement et s’élève lorsqu’il parvient à 60° de latitude environ. En rejoignant le pôle, l’air d’altitude se refroidit de nouveau et redescend. Cette boucle de circulation est dominée par des vents de surface secs et froids qui soufflent vers l’ouest. La cellule de Ferrel : une partie de l’air de la ceinture de haute pression subtropicale se déplace en surface vers le nord-est. À 60° de latitude environ, cet air chaud rencontre la masse d’air froid polaire: il s’élève et repart vers l’équateur. Parvenu à la hauteur du tropique, il s’affaisse de nouveau dans la zone de haute pression. La cellule de Hadley : chauffé par le Soleil, l’air équatorial s’élève jusqu’à la tropopause, puis se dirige vers les pôles. Pendant son déplacement en altitude, l’air se refroidit, s’alourdit et finit par redescendre vers le sol à la hauteur des tropiques. Expulsé de cette zone de haute pression, l’air sec retourne vers l’équateur, complétant ainsi une boucle atmosphérique nommée cellule de Hadley. Les alizés, les vents dominants qui soufflent des tropiques vers l’équateur, sont déviés vers l’ouest par la force de Coriolis.
Les courants-jets sont d’étroits rubans de vents violents qui serpentent dans la haute troposphère. À très haute altitude (entre 6 000 m et 15 000 m), ces vents particulièrement forts tournent d’ouest en est autour de la Terre. Ils se divisent en branches polaires (à 60¾ de latitude environ) et subtropicales (au-dessus des tropiques). À l’intérieur du tube, la vitesse des vents n’est pas uniforme. Elle varie de 150 km/h dans l’enveloppe extérieure à plus de 400 km/h au centre du courant. Le courant-jet prend la forme d’un tube aplati, large de quelques centaines de kilomètres. Les courants-jets ne suivent pas toujours une trajectoire rectiligne. Lorsque la vitesse du courant-jet polaire est trop faible, la force de Coriolis donne une légère ondulation à son mouvement.
Contrairement aux vents dominants, les vents locaux ne sont pas constants: leur force et même leur direction peuvent varier considérablement. Pour certains vents, comme le mistral ou le chinook, c’est la configuration du relief qui explique les variations alors que pour d’autres, comme les brises de mer et les vents de vallée, les différences de température entre le jour et la nuit constituent le facteur le plus important. Le fœhn, qui souffle en Suisse et en Autriche, et le chinook, qui descend des montagnes Rocheuses en Amérique du Nord, sont des vents adiabatiques. En rencontrant le versant sous le vent d’une montagne, l’air s’élève, se refroidit et se décharge de son humidité. Après avoir passé le sommet, il se réchauffe en redescendant et amène du temps chaud et sec sur le versant contre le vent.
Les vents catabatiques (du grec cata qui signifie vers le bas), sont des vents froids qui acquièrent une grande force en descendant des montagnes. La bora, qui s’écoule des montagnes yougoslaves vers la côte adriatique, de même que l’oroshi japonais et le williwaw d’Alaska, sont des vents catabatiques.
Le mistral, un vent sec et froid qui souffle plus de 100 jours par an sur le sud-est de la France, est issu des hauts sommets des Alpes. En s’engouffrant dans la vallée du Rhône, il se renforce et peut atteindre 180 km/h lorsqu’il débouche dans la Méditerranée. La Corse se trouve au carrefour de sept vents : le libecciu, la tramontane, le mistral, le sirocco, le levante, le gregale et le ponente.
Sur les littoraux, le voisinage de l’eau et de la terre crée des inversions thermiques qui influencent la direction des vents. La brise de mer souffle pendant la journée, lorsque l’air chaud du continent monte en altitude. Il se crée alors une zone de basse pression, que l’air frais de la mer vient combler. La nuit, l’eau se refroidit plus lentement que la terre, ce qui produit un phénomène inverse. L’air chaud qui s’élève au-dessus de la mer est remplacé par un air frais issu du continent, la brise de terre. Un phénomène semblable à celui des brises se produit dans les régions montagneuses, où l’inversion des températures est engendrée par la différence d’altitude entre les parois d’une montagne et le fond de la vallée. Le vent de vallée se manifeste dans la journée, lorsque l’air frais de la vallée est aspiré vers les hauteurs, où le réchauffement a produit une zone de basse pression. Pendant la nuit, au contraire, le vent de montagne descend vers la vallée, où l’air se refroidit moins que dans les montagnes.
La tempête de sable se forme lorsque de l’air très instable est soumis à un vent de 55 km/h ou plus. Le tourbillon de poussière est une colonne d’air tourbillonnant qui s’élève brutalement. La plupart n’excède pas 30 m de haut mais certains peuvent atteindre 100 m et jusqu’à 1 800 m.
Le vent soulève le sable et la poussière sur de courtes distances en principe. Cependant, avec de forts courants ascendants, ces tourbillons peuvent se déplacer très loin. En mars 1998, une tempête de sable traversa l’Egypte, le Liban et la Jordanie, en réduisant la visibilité à 180 m.
Le « champ de Course » est l’un des nombreux lacs desséchés ou « playas » qui parsèment le fond de la vallée de la Mort, en Californie. Pendant longtemps, ce lieu a intrigué les touristes et les géologues. En effet, ce lac tire son nom de la présence de grosses pierres plates dont certaines pèsent une cinquantaine de kilos. Ces pierres se déplacent à la surface en laissant derrière elles des ornières pouvant couvrir plusieurs centaines de mètres. Pendant des années, personne n’a vu les pierres bouger ce qui fit de ce lieu une énigme. Puis, en 1967, Robert Sharp prouva que ce qui les faisait se mouvoir n’avait rien de mystérieux : il s’agissait du vent et de l’eau.
![]() Le vent naît sous l'effet des différences de températures et de pression. La pression sur la terre est haute si de l'air lourd et froid descend, et basse si de l'air chaud et léger monte. L'air chaud (plus léger) monte naturellement dans les couches hautes de l'atmosphère pour y créer une zone de basse pression "L ou D". Cependant, l'air chaud attire à lui une autre masse d'air: la zone de haute pression. C'est de cette différence de pression entre les deux masses d'air qu'origine le vent. Tout simplement parce que l'air contenu dans la "H ou A" a naturellement tendance à s'engouffrer dans la "L ou D" qui la voisine. L'air qui bouge, c'est le vent! Le grand responsable de ce phénomène est le soleil. Il chauffe les mers et les continents mais pas au même rythme. Une fois réchauffés, ces derniers chauffent à leur tour les masses d'air qui les surplombent. L'air se met alors en mouvement, car il augmente de volume lorsqu'il est chauffé. Il devient plus léger et s'élève. Un exemple à l'échelle terrestre de ce déplacement de masses d'air est que l'air chaud s'élève de l'équateur et des masses d'air plus froides en provenance des pôles viennent le remplacer (Ce sont les vents alizés). Voici des exemples de vents dans la vie quotidienne:
Le vent est un flux d'air que l'on peut représenter comme la grande roue d'une fête foraine: l'air chaud et léger monte, l'air froid et lourd descend. Le mouvement de l'air, comme de la grande roue, est circulaire. C'est un mouvement perpétuel: l'air monte et descend, il se réchauffe et se refroidit. Près du sol, le vent a une légère tendance à être dévié vers les basses pressions.
Les masses d'air qui se trouvent au-dessus des continents sont plus chaudes l'été et plus froides l'hiver que les masses d'air situées au-dessus des océans voisins. En été, les continents deviennent des zones de basses pressions, avec des vents provenant des océans plus froids. En hiver, les continents deviennent des zones de hautes pressions, avec des vents dirigés vers les océans plus chauds. Les moussons de la mer de Chine et de l'océan Indien sont des vents saisonniers. voir page suivante "Brises
Le jour, la terre se réchauffe plus vite que la mer. L'air chaud s'élève donc de la terre et de l'air froid, situé au-dessus de l'eau, se déplace vers la terre pour le remplacer. C'est la brise de mer. Inversement, la nuit, la terre perdant sa chaleur plus rapidement que l'eau, le vent se déplace donc de la terre vers la mer: c'est alors la brise de terre.
Le même phénomène se produit en montagne et engendre les brises de montagne et de vallée. D'autres vents sont dus à des phénomènes locaux : ainsi les tourbillons et les vents associés aux orages.
La brise de pente existe évidemment aussi sur les deux flancs d'une vallée. De ce fait, l'air chaud remontant les pentes converge, à un certain niveau, vers l'axe de la vallée qui se remplit ainsi progressivement d'air chaud. Ce réchauffement est d'autant plus important que les crêtes entourant la vallée sont plus élevées. La vallée se remplit ainsi d'air chaud jusqu'à hauteur des crêtes adjacentes. Le sommet de la couche d'air chaud atteint une altitude qui s'élève en même temps que l'altitude des crêtes. En considérant une surface horizontale à l'intérieure de la vallée, on constate l'existence d'un gradient de pression dirigé dans le même sens que l'élévation de la crête. Ce gradient est à l'origine d'un mouvement d'air dans la vallée appellée brise de vallée. Il est important de noter que le sens de cette brise dépend de l'inclinaison des crêtes et non pas de celle de l'axe de la vallée. Ces inclinaisons sont généralement montantes pendant la journée. Elles sont descendantes ou d'aval dans les vallées qui présentent une inclinaison inverse de celle des crêtes adjacentes.
Durant la journée toute pente exposée est réchauffée par rayonnement solaire. L'air en contact avec la surface de la pente est à son tour réchauffé alors qu'au même niveau mais à une certaine distance de la pente, la température de l'air ne varie pratiquement pas. L'air plus chaud, donc plus léger, remonte la pente : c'est le vent anabatique. Il est remplacé par de l'air qui, à l'origine, se trouvait à une certaine distance de la pente. Après un certain temps, une circulation fermée s'établit. La nuit, une circulation inverse s'organise en raison du refroidissement du sol. La brise de pente porte alors le nom de vent catabatique. ![]() Au niveau de l’Equateur, la forte chaleur dispensée par le Soleil réchauffe l’air près de la surface. Cet air s’élève dans l’atmosphère et ce mouvement ascendant engendre la création d’un espace de basse pression. L’air est aspiré dans cet espace de basse pression, ce qui provoque dans les deux hémisphères (Nord et Sud) des alizés. Le système climatologique tente en vain d’exporter la chaleur de l’Equateur, mais ces derniers vents contrarient la libre circulation de l’air. Prenons l’exemple du Gulf Stream, qui assure la circulation de chaleur depuis la zone tropicale de l’Atlantique vers le Nord et qui par conséquent fait bénéficier l’Europe d’un climat tempéré. Bien sûr, il existe d’autres courants semblables comme le Kuroshio qui se situe dans le Pacifique Nord-Ouest et le courant du Brésil et dans l’Atlantique Sud-Ouest, en en oubliant d’autres.
![]() est un vent des plus réguliers : il souffle 365 jours par an en Antartique, à 80 km/h. L’Antarctique est un désert fait de froid et de vent. Les vents catabatiques glissent sur les glaciers et s’accélèrent avec le froid. Ils peuvent atteindre 300 km/h.
Les records de vitesse sont détenus par les vents du mont Washington (Etats-Unis) en altitude, 371 km/h à 1916 m et ceux du Groenland en basse altitude 333 km/h à 44 m. En france, un vent de 320 km/h a soufflé sur le mont Ventoux en 1967. Les secteurs les moins ventés sont les "calmes équatoriaux" et "subtropicaux". Les vents qui arrivent du nord ou du sud sont aspirés en altitude de part et d'autre des bandes océaniques. Résultat : des jours entiers sans la moindre brise pour les navigateurs qui, par malchance, se sont laissés piéger. Le vent le plus rapide mesuré lors d'une tornade a atteint 450 km/h au Texas en 1972. Le vent artificiel le plus rapide du monde est créé par la soufflerie de la Nasa : pour des études d'aérodynamique, il peut atteindre 555 km/h. Edgard Picciotto, le spécialiste en radiation nucléaire et géologie se souvient d’un blizzard qui a failli lui coûter la vie alors qu’il avait été envoyé en éclaireur avec Jacques Giot :
Sources : L’Antarctique et la Belgique ; éd. Labor ; 1997, Bruxelles. Le Petit Ligueur... la grande actualité, L’Antarctique : un continent pour la science, 1 décembre 1999, n°47, p19. ![]() Lorsque d'importantes quantités d'air stagnent pendant plusieurs jours sur une région, elles adoptent certaines propriétés de celle-ci: on les appelle masses d'air. Elles peuvent avoir 1000 km de large sur quelques milliers de kilomètres de long et quelques kilomètres d'épaisseur
En avançant vers une autre région, la masse d'air change ses propriétés.
Suivant le chemin parcouru les masses d'air peuvent encore se diviser en masses d'air continental ou maritime. En bougeant, ces masses d'air arrivent sur des secteurs dont les températures sont différentes des leurs. Des masses d'air chaud arrivent sur des surfaces plus froides que l'air à leur contact et des masses d'air froid arrivent sur des surfaces plus chaudes que l'air à leur contact. Pour faire une analyse météorologique on utilise des abréviations: E = équatorial; T = tropical; P = polaire; A = arctique; m = maritime; c = continental; k = pour froid (kalt = froid en allemand); w = pour chaud (warm=chaud en allemand). Exemple: mPk masse d'air polaire maritime froid, mTw masse d'air tropical maritime chaud.
Air polaire: plus froid que la surface sur laquelle il arrive. Il se réchauffe par le bas; décroissance thermique verticale rapide (0.6°C à 0.8°C par 100m). Très bonne visibilité, généralement sec. Il est généralement instable avec des nuages à développement vertical (Cu et Cb); averses de pluie, de neige, de grêle ou de grésil, turbulence, orages. Air tropical: plus chaud que la surface sur laquelle il arrive; il se refroidit par le bas; décroissance thermique verticale faible (0.4°Cà 0.6°C par 100m). Mauvaise visibilité, généralement très humide. Généralement stable avec des nuages stratiformes (St et Sc); bruine, brume, brouillard. Ces propriétés changent en fonction de la saison, de l'heure, de la nature de la surface sur laquelle il arrive,… Deux masses d'air qui se rencontrent ne peuvent pas se mélanger instantanément: elles sont séparées par la zone frontale. Son épaisseur varie de quelques dizaines à quelques centaines de mètres. Les surfaces des zones frontales, plus ou moins inclinées, coupent le sol suivant des lignes auxquelles on donne le nom de fronts. ![]()
![]() Un nuage est constitué de minuscules particules d'eau liquide ou solide en suspension dans l'atmosphère et ne touchant généralement pas le sol. Il peut aussi contenir des particules provenant des vapeurs industrielles, de poussières ou de fumée.
Pour qu'un nuage se forme, il faut de la vapeur d'eau et des noyaux de condensation. Le refroidissement de l'air entraîne une augmentation de l'humidité relative de l'air. C'est le mécanisme de base de la formation du nuage. Ce refroidissement peut avoir diverses origines : Rayonnement du sol, contact avec une surface froide... Lorsque la température baisse, le taux d'humidité relative augmente pour arriver à saturation. La condensation, passage de l'état liquide à l'état solide donne les nuages. C'est à partir de vapeur d'eau contenue dans le sol, les précipitations ou les surface aquatiques que se fait l'apport en eau. A saturation, l'air ne peut absorber les suppléments en vapeur d'eau. Il y a alors condensation. C'est la formation des nuages. Les nuages sont présents à tous les étages de l'atmopshère : Supérieur, Moyen, Inférieur ou bas, correspondant respectivement aux 'Cirro', 'Alto' et 'Strato'.
Le nuage est un milieu hétérogène dans lequel on trouve différents éléments qui tiennent en suspension dans l'air grâce aux forces d'agitation : Eau liquide, cristaux de glace, l'air sec, particules solides.
La classification des nuages se fait selon leur forme caractéristique avec des genres, des espèces, des variétés et des caractéristiques supplémentaires.
Les nuages évoluent entre le niveau de la mer et la tropopause. Cette zone, appelée troposphère, est divisée verticalement en trois étages dont les délimitations d'altitude varient suivant la latitude. Il existe 10 genres de nuages qui s'excluent mutuellement (un nuage ne peut pas appartenir à plusieurs genres):
Ces nuages se développent à différents niveaux de l'atmosphère. Le tableau ci-dessous montre les hauteurs approximatives des différents étages et les nuages qui y apparaissent:
Certains nuages, comme le Cb, TCu, s'étirent sur plusieurs étages.
Les nuages d'un même genre n'ont pas tous la même structure intérieure, c'est pour cela qu'aux genres ont été rajoutées les espèces. Elles s'excluent mutuellement. Liste des espèces, abréviations et origine :
Les variétés sont des détails caractéristiques qui décrivent la disposition des éléments du nuage. Un nuage peut avoir plusieurs variétés. Liste des variétés :
Certains nuages ont des parties caractéristiques qui, si elles font partie de la masse principale du nuage s'appellent les "particularités supplémentaires" alors que si elles en sont séparées s'appellent des "nuages annexes" Liste des caractéristiques supplémentaires :
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La carte isobarique traduit la situation synoptique, c'est à dire à l'échelle du globe, pour une date future, à courte ou moyenne échéance. Elle est constituée de tracés isobariques qui représentent des lignes d'égale pression. C'est à partir de ces tracés que l'on peut estimer la position des centres actifs tels que les dépressions et les anticyclones, ces générateurs du temps sur notre planète. Ces cartes sont dessinées à partir de données numériques obtenues grâce aux différents modèles de prévisions. Elles sont tracées pour des échéances pouvant aller jusqu'à 10 jours, par intervalles de 6 heures. Les figures isobariques permettent d'estimer la direction et la vitesse du vent. La direction du vent est déterminée par rapport aux centres actifs. Un vent sort de l'anticyclone dans le sens des aiguilles d'une montre, en décrivant au niveau de la mer un angle d'environ 20° avec les isobares. Un vent rentre dans une dépression, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en décrivant un angle d'environ 20° avec les isobares. La vitesse du vent est proportionnelle au gradient horizontal de pression entre deux points, c 'est à dire à la distance entre deux lignes isobariques. L'estimation de cette vitesse est modifiée en fonction de la courbure des isobares et de la latitude du point travaillé.
Par définition, la pression est une force par unité de surface. En météorologie, la pression correspond au poids d'une colonne d'air d'une unité de surface, qui s'étend depuis le point de mesure jusqu'à la limite supérieure de l'atmosphère. La pression atmosphérique est mesurée à l'aide de baromètres à colonne à mercure, ou de baromètres anéroïdes enregistreurs. Il existe deux valeurs de pression :
Source: http://station05.qc.ca ![]()
zone de basses pressions, est analogue à une cuvette topographique ou à un entonnoir ; les isobares se forment donc autour d'un centre de basse pression (inférieur à la pression standard de 1013 hPa) et les valeurs des isobares croissent du centre vers la périphéries ( ex : de 970 à 1010 hPa). ![]()
L'anticyclone est analogue à une colline, il est constitué d'isobares qui se ferment autour d'un centre de haute pression (supérieure à la pression standard de 1013 hPa). Dans un anticylone la pression est donc élevée et l'air descend (il est dit subsident). La subsidence empêche les ascendaces génératrices de nuages : le temps est beau en général. Très schématiquement il y a 2 zones de hautes pressions permanentes par hémisphère : la 1ère située à l'aplomb des pôles et la 2nde aux latitudes subtropicales. Il existe aussi des cellules anticycloniques plus locales ou saisonnières : exemple anticyclone de Sibérie apparaissant en hiver par effet thermique ou anticyclone migrateur se formant dans les régions tempérées en liaison avec les ondulations du courant-jet.
Les anticyclones sont des systèmes souvent plus vastes que les dépressions. Les anticyclones se déplacent généralement moins rapidemment que les dépressions. Par conséquent, ils affectent une région plus longuement. Les vents sont plus faibles dans les anticyclones que dans les dépressions.
L'anticyclone est porteur de beau temps à cause du principe suivant : lorsqu'on augmente la pression de l'air, la chaleur augmente. Dans un volume d'air donné avec une quantité d'eau donnée (humidité relative à X%), si la température augmente, l'humidité relative baissera puisque plus l'air est chaud et plus il peut contenir d'eau. L'air étant plus sec, les nuages se forment plus difficilement.
Premièrement :
Deuxièmement :
Remarque : près de l'équateur où la force de Coriolis est moins active il arrive que les vents s'écoulent perpendiculairement aux isobares. Ailleurs la direction des vents depuis les anticylones suit un angle entre isobares de 10 à 15° sur les océans et 30° sur les continents ![]() ![]() Talweg ou Thalweg analogue à une vallée ; est constitué d'isobares qui s'emboîtent les unes dans les autres en forme de " V ". Un talweg est un prolongement d'une dépression dans une zone de haute pression. Il y a généralement un front dans l'axe d'un talweg.
une dorsale est constituée d'isobares en "U" emboîtées. Le vent y est souvent faible ou nul, sauf dans les dorsales mobiles aux isobares relativement rapprochées. Les dorsales sont des promontoires longeant des anticyclones jusque dans les champs dépressionnaires.
région située entre 2 dépressions: il s'agit d'une zone de calme relatif ; les vents sont faibles et peuvent être relativement variables.
région où les isobares sont espacées et désorganisées. Il s'agit d'une zone où les vents sont calmes ou faibles ou très variables. La pression atmosphérique est souvent moyenne. La présence d'un marais barométrique dénote une zone de mauvais temps
![]() Le Front : c'est la ligne de transition entre 2 masses d'air. lorsque deux masses d'air se rencontrent, elles ne se mélangent pas, elles s'affrontent. La projection au sol de ce conflit est appelée front. L'interaction des masses d'air chaud ou froid donne naissance, selon la puissance, l'amplitude et le sens de la trajectoire, à des fronts froids ou à des fronts chauds. L'affrontement est très complexe mais pour le simplifier on peut retenir que l'air chaud, plus léger, monte ; tandis que l'air froid, plus lourd, descend.
Sur les surfaces des océans et des continents de grandes mases d'air se forment qui sont poussées par la circulation atmosphérique Une masse d'air est qualifiée de chaude ou de froide selon la température d'air environnant. La zone de transition (système frontal) entre deux masses d'air distinctes appelée frontale ou barocline, se divise en fronts. Les fronts, qui ont l'ampleur de véritables systèmes, peuvent avoir une largeur de plusieurs milliers de kilomètres et une hauteur de plusieurs km. Comme chacune des masses d'air les pousse à sa propre vitesse, ces fronts se déplacent à des régimes différents. Un système frontal comprend sa propre dépression, porteuse de mauvais temps : nuages bas, précipitations, givrage, turbulence, orages et tornades
Parmis les six types de masses d'air qui entourent la planète, quatre donnent la couleur du temps dans l'hémisphère du nord. En général, chacune de ces zones est identifiée à la masse d'air la plus froide, presque toujours située sur sa facette Nord :
![]() Front froid : la masse d'air froid tend à repousser la masse d'air chaud devant elle. L'air froid, plus lourd que l'air chaud, pénètre en coin à la base de celui-ci et le contraint à s'élever. La pente de la surface frontale est plus accentuée que dans le cas d'un front chaud. Ils apportent soit des orages froids (grêles) ou des averses dans une ambiance fraîche ; Sur une carte météo le front froid est matérialisé par une ligne accompagnée de triangles... Un front froid est la portion d'un système frontal où l'air froid avance plus rapidement que l'air chaud Lorsqu'une masse d'air froid vient se positionner sous de l'air chaud, on a un front froid, qui provoque la formation de nuages, sous forme de cumulus. Les précipitations sont plutôt fortes et accompagnées de bonnes rafales de vent L'avancée du front froid déclenche systématiqmeuement le processus de condensation Sa vitesse se situe aux alentours de 40km/h Après le passage du front froid on constate une amélioration, des éclaircies mais celles-ci sont très rapidement suivies d'un ciel de traine, s'accompagnant parfois de nombreuses averses, dues à la présence d'air instable. ![]() Front chaud : la masse d'air chaud tend à repousser la masse d'air froid devant elle. Mais l'air chaud plus léger que l'air froid, est contraint de s'élever au dessus de celui-ci. Un front chaud est une portion de système frontal qui se déplace de façon telle que la masse d'air la plus chaude avance au détriment de la plus froide L'arrivée du front chaud s'annonce par des nauges élevés car l'air chaud s'élève en diagonale par rapport à l'horizon au dessus de l'air froid (l'air chaud est plus léger que l'air froid) et à la propriété de se condenser tout en se déplacant vers des altitudes élevées. On peut aolrs observer la formation de cirrus, filaments hauts dans le ciel et de cirrostratus, dans un ciel bien dégagé ou de cirrocumulus en cas d'instabilité. Ces nuages ne donnent pas de précipitations car ils sont très en haut en altitude, où il fait beaucoup trop froid. Ils se composent de cristaux de glace qui fondent et s'évaporent sous l'effet de la gravité avant de toucher le sol En avançant et du fait de sa forme inclinée le front chaud concerne alors les altitudes moyennes puis les altitudes plus basses. On alors de la bruine, de petites précipitations, du crachin. Lorsque la perturbation est passée nous avons alors des éclaircies avec des masses nuageuses semblables à celles qui avaient précédé ce front La vitesse de déplacement d'un front chaud est d'environ de 25km/h Sur une carte météo le front chaud est matérialisé par une ligne accompagnée de demi-cercles souvent de couleur rouge. ![]() sur une même ligne rond et triangle sur une carte météo donne à la fois des orages et de la pluie... Le front occulus se forme à cause de la différence de vitesse entre le front froid et le front chaud. En effet les fronts froids sont plus rapides que les fronts chaud. Lorsqu'un système météorologique s'intensifie, son front froid accélère de sorte qu'il rattrape le front chaud. Lorsque le front froid atteint le front chaud, l'air chaud devient de plus en plus pincé ou coincé entre les deux fronts. Il sera soulevé en altitude et le système devient occlus, aussi appelé trowal. Dans l'air froid sous-jacent au trowal, il peut se former un front de faible amplitude s'étendant de sa base à la surface. On l'appelle front occlus. Ce front est une étroite zone de transition située entre les deux masses d'air froid qui ont créé l'occlusion.
L'essentiel de l'activité frontale est de fait intimement relié aux intenses mouvements ascendants et descendants associés aux dépressions. Lorsque que les mouvements sont ascendants il se produit en surface une dépression ou un creux, tandis qu'en altitude l'appel d'air des bas niveaux produit une hausse des hauteurs c'est à dire une haute pression ou une crête. Au-dessus du continent, les fronts sont souvent associés à des creux ou à des dépressions ; on les appelle alors dépressions frontales ; or, les dépressions frontales les plus vigoureuses comportent habituellement plus d'un système frontal. Mais les plus fortes dépressions, de fait, ne sont précédées d'aucun front : il s'agit des cyclones, ouragans et typhons.
![]() Le mot "parhélie" vient du grec helios (soleil) et de "par" (faux) ; les parhélies sont donc des espèces de "faux soleil" . C'est une tache lumineuse qui apparaît à gauche ou à droite du vrai soleil . Si l'intensité de la tache lumineuse est suffisament importante, nous distingerons une couleur bleue, une couleur jaune ( centre de la tache lumineuse ) et de couleur rouge ( du côté vers le soleil, couleur visible si vous allez dans l'espace ) . Parhélie= nom masculin.
Les rayons du soleil traversent les cristaux de glace présents dans les Cirrus ( nuages d'altitude ) . Ces cristaux ont la forme d'un capuchon . Si le capuchon est orienté vers le sol, les rayons du soleil sont alors réfractés de sorte d'avoir un angle d'incidence de 22 ° : le faux soleil peut alors se former !
Ils sont visibles partout dans le monde et à tout moment de l'année, quelle que soit la température du sol. En Europe et en Amérique du Nord peut être visible avec de l'attention deux fois par semaine.
La zone de halo circulaire la plus courante est de 22 °. On le trouve facilement dans le ciel. Étirez vos bras et écarter vos doigts. La distance entre le pouce et la pointe du petit doigt est alors d'environ 20 °. Couvrir le soleil avec le pouce et le halo de 22 ° sera près de la pointe du petit doigt.
Les parhélies apparaissent essentiellement pendant l'hiver car c'est pendant cette période que les cristaux de glace ont une forme de capuchon, de crayons : les parhélies se forment plus facilement . De plus, l'hiver est plus favorable à l'arrivée de perturbations et donc favorables à l'apparition de Cirrus . Du coup, les parhélies sont souvent précédées du mauvais temps .
Il crée de très bonnes simulations en traçant jusqu'à plusieurs millions de rayons lumineux à travers des modèles mathématiques de cristaux de glace. => téléchargement gratuit
Voici l'un de ces petits cristaux tournant sur lui même. Le rouge est un peu moins dévié que le violet. Vous remarquerez aussi que la déviation du rayon lumineux venant du Soleil ne peut pas prendre n'importe quelle valeur: elle n'est jamais plus petite que 22°. C'est aussi pour cette valeur que la lumière sortant du cristal est la plus concentrée. Résumé: les rayons venant du Soleil sont préférentiellement déviés de 22°. Cela donne un halo lumineux autour du Soleil, de 22° de 1/2 ouverture. De plus, pour le rouge, le minimum de déviation est de 21,7° et pour le violet de 22,5°. Donc l'intérieur du halo est plutôt rouge, et bleuté l'extérieur. ![]() Phénomène météorologique qui se produit principalement dans les hautes montagnes, mais peut intervenir sur des plateaux de plus basses altitudes. Il se produit l’effet de foehn lorsque le versant d’une montagne fait directement face à un flux de précipitations abondant. L’effet qui en résulte est un vent fort, très sec, et réchauffé en température.
Considérons qu’une masse d’air humide à 12°C se heurte à une montagne de 1600 mètres d’altitude (voir schéma). Cet air n’a pas d’autre choix que de s’élever au contact de ce relief. Il se refroidi naturellement d’environ 0.5°C tous les 100 mètres (phénomène appelé "détente pseudoadiabatique"). Il s’en suit une importante condensation accompagnée de fortes précipitations. Arrivé au sommet après une ascension de 1600 mètres, l’air s’est débarrassé de la majeur partie de son humidité, mais sa température n’est plus que de 4°C (il a perdu 8°C). L’air alors commence à redescendre de l’autre côté et se réchauffe naturellement d’environ cette fois 1°C tous les 100 mètres (phénomène appelé "détente adiabatique sèche"). L’air s’assèche encore davantage pendant sa descente puis s’accélère, et après les 1600 mètres de dénivelés, c’est devenu un air très sec, poussé par un vent fort et réchauffé à 20°C (il a gagné 16°C). C’est l’effet de foehn.
![]() Imprévisibles et effroyables. Les deux tempêtes qui ont balayé la France et une bonne partie de l’Europe le week-end de Noël ont surpris tout le monde. Météo France, pompiers, sécurité civile, habitants : tous ont été pris au dépourvu par les intempéries. Les rafales ont soufflé à 184 km/h à l’Île d’Ouessant, à 173 km/h en Île-de-France, à plus de 200 km/h sur l'Île de Ré. Quatre-vingt huit morts au total dimanche 26 décembre et lundi 27 dans l’Hexagone (sans oublier les 4 victimes du mauvais temps du samedi 25), plus d’une soixantaine de victimes dans le reste de l’Europe : en quelques heures seulement, les tempêtes se sont révélées meurtrières, entraînant dans leur sillage des dégâts matériels inouïs. Quelques exemples : trois millions et demi de foyers privés d’électricité ou de chauffage un moment ou à un autre, des centaines de voitures endommagées par des chutes d’arbres, plus de 5 000 interventions des pompiers à Paris, des dizaines de milliers d’arbres déracinés dans tout le pays, 500 MF de dégâts de toitures dans la capitale, plusieurs monuments historiques abîmés… La liste pourrait encore s’allonger. Le bilan est lourd et impressionnant. Mais c'est une catastrophe toute relative à l'échelle planétaire, bien loin des 50 000 personnes tuées au Venezuela après les pluies diluviennes du 15 décembre 1999…
Caractéristiques de la tempête : dépression de 960Hpa sur le Golfe de Gascogne se déplaçant vers Paris, ouragan et jet steream sur la France, rafales de 150 km/h en mer et de 205 km/h au sommet de la tour Eiffel ! 70 morts et 15 millions d'harbres seront abattus par le vent en France !
D’une ampleur exceptionnelle, la tempête qui a ravagé le nord de l’Europe a laissé Météo France pantois. L’organisme météorologique n’a pas pu prévoir ce que certains qualifient d’historique ou exceptionnelle, ou de phénomène à l’extrême du possible en Europe. Météo-France n'avait pas pris la mesure de l’ampleur du désastre, ne parlant que d’orages violents. Mais lundi, l’institut dénonce comme "sans fondement" des "informations de presse" mettant en cause sa rapidité dans la diffusion des messages d'alerte. Chronique d’une tempête mal annoncée.
Les premières prévisions de tempête de Météo-France datent du jeudi 23 décembre. L’organisme météorologique prévoyait alors "une tempête sur le nord et le nord-ouest de la France, dès la nuit de jeudi à vendredi". La tempête devait toucher la Bretagne, le Pays de la Loire, le bassin parisien et le Nord Pas-de-Calais, et se renforcer très vite dans la nuit, pour atteindre jusqu'à 120 km près des côtes, 100 km/h dans l'intérieur des terres.
La veille de Noël, l’alerte météo est lancée. Elle sera la seule et unique, lancée par le Centre Régional d’informations routières, le CRIR de Créteil, pour Île-de-France, pour la nuit de vendredi à samedi. Le Centre prévoit des rafales de vent "pouvant atteindre 115km/h" et incite vivement les habitants de la région parisienne à une "vigilance accrue". Mercredi 29 décembre, Météo-France a informé à TF1, par la voix de son P.d.g. Jean-Pierre Beysson, que le bulletin d'alerte du CRIR n'est "émis que grâce au bulletin météorologique transmis par Météo-France à cet organisme". Or, si Météo-France prévoyait de fortes rafales de vent, pourquoi ne pas en avoir prévenu, à temps, (hormis le CRIR) l'AFP ou tout autre organe de presse ?
Météo-France annonçait de "très fortes vagues" sur l’Atlantique et sur la Manche jusqu'à lundi, et demandait aux habitants de faire attention aux coups de vent samedi, soufflant encore sur une bonne partie du pays, et dépassant les 100 km/h dans la nuit. Météo-France prévoyait une nuit plutôt agitée. Le vent fort de secteur sud-ouest qui touche la moitié nord du pays atteindra parfois les 130 km/h en rafales sur les côtes de Manche et en Bretagne. Pluies diluviennes et vent violent attendus sur le Nord-Pas-de-Calais
La tempête soufflait déjà fort samedi. Météo-France annonçait une tempête dimanche sur les côtes de la Manche et atlantiques, et une pluie s’abattant sur toute la France. Après une accalmie au début de la nuit, l'organisme prévoyait un vent soufflant jusqu'aux premières heures du jour, avec des rafales atteignant jusqu'à 140 km/h sur le littoral. Un bulletin d’alerte concernait 11 départements Nord, Pas-de-Calais, Somme, Aisne, Oise, Ardennes, Marne, Haute-Marne, Aube, Seine-Maritime et Eure. Ainsi, 24 heures à l'avance, Météo-France annonçait bel et bien une tempête, mais les rafales de vent ont atteint, dimanche, des vitesses record, loin des prévisions de l'Institut : 173 km/h en Île-de-France par exemple, ou encore 184 km/h sur Île d'Ouessant... Le P.d.g. de Météo-France, Jean-Pierre Beysson, a expliqué à e-TF1 que "les messages de tempête sont tout à fait exceptionnels en zone de plaine". Et a accordé que "si ces valeurs ont été sous-estimées, elles atteignaient des records absolus". Face aux mises en cause, Météo-France estime avoir "malgré tout annoncé une tempête 24h à l'avance".
D’une ampleur exceptionnelle, du jamais vu estiment certains météorologistes, la tempête a balayé aux premières heures du jour la partie nord de l’Europe, en un rien de temps. En France, la tempête fera 70 morts. Des vitesse de vent record, s’accorde-t-on à dire. Un "phénomène à l'extrême du possible en Europe", indique un prévisionniste de Météo-France à Toulouse. l'organisme avait minimisé l’ampleur du désastre, ne parlant que d’orages violents avec des vents de 130 km/h au plus. Pour Hubert Brunet, chef prévisionniste à Toulouse, cette dépression est qualifiée d'historique et exceptionnelle, notamment en Île-de-France La Direction de la sécurité civile déconseillait aux habitants de sortir dimanche à cause des intempéries. Le vent soufflait toujours en rafales - certaines atteignant 170 km/h - avec de la pluie.
Dès lundi matin (8h55), Météo-France annonçait une deuxième tempête dans la soirée sur le sud de la France, notamment sur le littoral de l'Aquitaine à Midi-Pyrénées, avec des vents de 110 à 140 km/h, et des pointes de 150 km/h. Cette deuxième tempête a été mieux annoncée par Météo-France. Source www.alertes-meteo.com ![]() Ils ont la même forme que les parhélies mais existent sur la Lune uniquement et restent extrêmement rare ; tout dépend de la rotation de la Lune autour de la Terre, de la position du soleil .Les parasélènes existent généralement de sorte que l'angle Soleil-Lune-Terre soit de 120 ° : dans ce cas, les parasélènes peuvent devenir des parhélies horizontales car ayant une forme horizontale et, se formant au dessus de la Lune et du Soleil .
![]() La colonne solaire ressemble à un halo sauf qu'il a la forme d'une colonne ( d'où son nom ) .Les rayons du soleil sont réfractés dans les cristaux de glace présents dans les nuages . Du coup, les couleurs de la colonne solaire sont le rouge et l'orange . En l'absence de vent, seuls les cristaux présents se trouvant pile en face du soleil pourront former la colonne ; sinon, la colonne solaire ressemblera à une parhélie . ![]() Il existe également les "Dust Devil" ("diable de poussière" en français), qu'on pourrait appelé des micro-tornades. Ces dernières se créent sur terre et résultent d'un mouvement circulaire et accéléré de l'air. Elles ne sont pas très dangereuses. Dans certains Etats américains, les jeunes jouent même à courir après les Dust Devils, pour pénétrer à l'intérieur de ces colonnes de poussières tourbillonnantes.
Il s'agit d'une colonne tourbillonnante pouvant atteindre parfois une hauteur de quelques centaines de mètres. Les "dust devils" se rencontrent le plus souvent dans les endroits désertique ou semi-désertique tels que sur les Hautes Plaines des Etats-Unis (Ouest du Texas, Nouveau Mexique, Est du Colorado, péninsule Ibérique). Ils se forment par beau temps (en opposition avec les tornades) lorsqu'il se produit un réchauffement du sol important sur une terre suffisamment sèche pour permettre aux grains de terre ou de sable de s'envoler au contact du tourbillon. On les observe le plus souvent entre 11h et 15h lorsque le rayonnement solaire est le plus intense et que les vents environnants sont faibles. Leur saison de prédilection est le printemps car à cette période de l'année le sol réchauffé durant la journée est surplombé par de l'air encore relativement froid en altitude. Ceci procure à la masse d'air une certaine instabilité qui favorise l'amorçage du tourbillon et de son aspiration vers le haut. Les vents tourbillonnants qui les animent dépassent rarement les 100 km/h, bien que certains soient plus imposants que d'autres. Il est même commun de voir des gens se jeter au milieu de ces tourbillons pour subir leurs turbulences. Leur diamètre varie entre 1 à 30 mètres, les plus gros pouvant atteindre 100m, ce qui est tout de même assez rare. ![]()
Les orages se caractérisent par des transferts verticaux de chaleur et d'humidité ainsi que par les précipitations qu'ils engendrent. Ils ont un diamètre variant entre 15 et 25 km et une extension verticale pouvant atteindre 15 km dans certains cas. La durée de vie moyenne d'un orage est de 30 minutes à 2 heures. Mais dans certains cas, il peut durer plusieurs heures et causer d'importants dommages.
![]() Un arc-en-ciel est un phénomène optique et météorologique qui rend visible le spectre continu de la lumière du ciel quand le soleil brille pendant la pluie. C'est un arc coloré avec le rouge à l'extérieur et le violet à l'intérieur.
L'arc-en-ciel contient 8 couleurs qui diffèrent selon le temps.On peut observer l'effet d'un arc-en-ciel toutes les fois où il y a de l'eau en suspension dans l'air et qu'une source lumineuse (en général le Soleil) brille derrière l'observateur. Les arcs-en-ciel les plus spectaculaires ont lieu lorsque la moitié du ciel opposée au Soleil est obscurcie par les nuages mais que l'observateur est à un endroit où le ciel est clair. Un autre endroit commun où l'on peut voir cet effet est à proximité de chutes d'eau.
L'arc-en-ciel est provoqué par la dispersion de la lumière du soleil par des gouttes de pluie approximativement sphériques. La lumière est d'abord réfractée en pénétrant la surface de la goutte, subit ensuite une réflexion partielle à l'arrière de cette goutte et est réfractée à nouveau en sortant. L'effet global est que la lumière entrante est principalement réfléchie vers l'arrière sous un angle d'environ 40-42°, indépendamment de la taille de la goutte. La valeur précise de l'angle de réflexion dépend de la longueur d'onde (la couleur) des composantes de la lumière. La lumière bleue qui est réfractée a un plus grand angle que la lumière rouge, mais en raison de la réflexion totale, la lumière rouge apparaît plus haut dans le ciel et forme la couleur externe de l'arc-en-ciel. Un arc-en-ciel n'a donc pas réellement d'existence physique mais est une illusion optique dont la position apparente dépend de la position de l'observateur. Toutes les gouttes de pluie réfractent et reflètent la lumière du soleil de la même manière, mais seulement la lumière d'une petite partie des gouttes de pluie atteint l'œil de l'observateur. C'est l'image formée par la lumière de ces gouttes de pluie que nous voyons sous forme d'arc-en-ciel.
Dans de rares cas, un arc-en-ciel peut être vu de nuit par temps clair et pleine lune. Dans ce cas, c'est la Lune qui sert de source lumineuse. En pratique, la lumière de l'arc ainsi produite est faible et peut ne pas exciter suffisamment les cellules de la rétine responsables de la perception de la couleur (les cônes). L'arc apparaît ainsi d'une lueur grisâtre sans couleur apparente[1]. Les couleurs peuvent cependant apparaître sur une photo. On peut aussi créer artificiellement cet effet un jour ensoleillé en se tournant dos au soleil puis dispersant des gouttelettes d'eau dans l'air devant soi (lors d'un arrosage par exemple) l'arc est alors d'autant plus visible que le fond est sombre.
Parfois, un second arc-en-ciel, moins lumineux, peut être aperçu au-dessus de l'arc primaire. Il est provoqué par une double réflexion de la lumière du soleil à l'intérieur des gouttes de pluie et apparaît sous un angle de 50-53° dans la direction opposée au Soleil. En raison de la réflexion supplémentaire, les couleurs de ce second arc sont inversées par rapport à l'arc primaire, avec le bleu à l'extérieur et le rouge à l'intérieur, et l'arc est moins lumineux. C'est la raison pour laquelle il est plus difficile à observer. Un troisième arc-en-ciel peut être présent au voisinage du second, et inversé par rapport à celui-ci (donc identique au premier) . Il est cependant nettement moins lumineux et observable uniquement dans des conditions exceptionnelles. En pratique, il n'est pas très facile de distinguer des arcs surnuméraires associés à l'arc secondaire (voir ci-dessous). Il correspond aux rayons lumineux ayant subi cinq réflexions dans les gouttes d'eau. Deux arcs inversés l'un par rapport à l'autre peuvent également être observés dans la direction opposée, à environ 45 degrés du Soleil (donc dans la direction de celui-ci), mais ceci est particulièrement difficile du fait de la proximité du Soleil. Les rares observations de ces deux arcs font mentions de morceaux d'arcs visibles par intermittence. Ces deux arcs correspondent aux rayons lumineux ayant subi trois et quatre réflexions dans les gouttes d'eau. Comme ils sont situés à l'opposé du Soleil, ce ne sont pas les mêmes gouttes d'eau qui y contribuent. En pratique, les configurations favorables à leur observation sont nettement moins nombreuses que celles favorables à l'observation de l'arc secondaire, en particulier en raison de leur proximité du Soleil.
![]() Pour que la conversion puisse s'effectuer, il ne faut remplir qu'un des champs. ![]() Pour que la conversion puisse s'effectuer, il ne faut remplir qu'un des champs. Hg est le symbole du mercure. ![]() Pour que la conversion puisse s'effectuer, il ne faut remplir qu'un seul des champs. ![]() ![]()
![]() ![]() de la température du point de rosée Ne pas utiliser de valeur en dessous de 27°C, résultats absurdes. ![]() Ne pas utiliser de valeur en dessous de 27°C, résultats absurdes. ![]()
![]() Altitude : distance verticale entre un niveau, un point ou un objet
assimilé à un point, et le niveau moyen de la mer. |
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PARIS FRANCE PARAMOTEUR 2005-2016 |